Le cours prendra forme à partir de la lecture de certains textes, quelques fois difficiles, qui nous permettrons - parce qu'il faudra les situer, dire dans qu'elles traditions ils s'inscrivent, lever les implicites de l'auteur – d'aborder certains aspects de l'histoire des mathématiques et de l'histoire de la physique. La lecture de textes importants demande beaucoup de temps et il nous semble essentiel de faire prendre conscience aux étudiants de la nécessité de s'accorder ce temps de lecture. Les étudiants sont amenés à se poser toutes sortes de questions sur la science en général, et sur des sciences particulières. Des questions du type : y a-t-il une unité dans les sciences ou celles-ci ont-elles chacune un fonctionnement qui leur est propre ? Qu’est-ce que nous disons quand nous disons que quelque chose est vrai ? Existe-t-il un critère qui nous permettre de savoir si une discipline est ou non une science ? Peut-on dire d’une théorie, physique par exemple, qu’elle est vraie ? Une expérience peut-elle assurer la validité d’une théorie ? Comment les sciences progressent-elles ? Peut-on dire qu’elles progressent ? C’est à ce genre de questions qu’épistémologues, philosophes des sciences et historiens des sciences essaient de répondre.