Première partie :
Résolution exacte d’équations différentielles (2h CM, 6h TD)
-
Définition d’équation différentielle du premier ordre ; condition de Cauchy (ou condition initiale) ; problème de Cauchy ; solution maximale ; équations à variables séparables ; exemples.
Parmi les exemples incontournables pour la suite du cours, les équations du type y′= yα avec 0 < α < 1 (pour la non-unicité) ou α >1 (pour l’explosion en temps fini) devraient être étudiées au moins pour des choix pertinents du paramètre α.
-
Équations différentielles linéaires d’ordre 1 à coefficients continus : y′+ay = b. Résolution de l’équation sans second membre. Méthode de variation de la constante pour résoudre l’équation générale.
D’autres exemples d’équations différentielles pouvant se ramener à une équation linéaire d’ordre 1 par changement de variable ou résolutions successives ( système d’équations linéaires, équations linéaires d’ordre 2 (voire n) à coefficients constants, ...) pourront être abordés en cours ou en TD.
Deuxième partie :
Le théorème de Cauchy-Lipschitz en dimension 1 et ses conséquences (6h CM, 6h TD)
-
Équations différentielles de la forme x′= f(t,x) sur I ×Ω avec I et Ω des intervalles ouverts de ℝ. Définition d’une fonction de classe C1 en (t,x). Théorème d’existence et unicité de Cauchy-Lipschitz pour des fonctions de classe C1. Unicité de la solution maximale.
Attention, les étudiants n’ont jamais vu les fonctions de plusieurs variables (ni même les normes dans ℝ2). L’énoncé du théorème de Cauchy-Lipschitz sera donc fait pour des fonctions de classe C1 et uniquement en dimension 1 d’espace. La démonstration sera admise.
-
Théorème des bouts (ou de sortie de tout compact ou d’explosion en temps fini) en dimension 1. Lemme de Gronwall en dimension 1. Application à l’existence de solutions globales. Exemple d’étude qualitative de solutions.
Les démonstrations des théorèmes pourront être admises en cas de manque de temps. L’étude qualitative des équations différentielles en dimension 1 sera toujours guidée par des questions précises.
Troisième partie :
Résolution approchée d’équations différentielles en dimension 1. (4h CM, 6h TP)
-
Schéma d’Euler explicite. Définition de la notion de convergence d’un schéma. Preuve de la convergence à l’ordre 1 du schéma d’Euler explicite.
-
Définition du schéma d’Euler implicite. Comparaison des schémas explicite et implicite pour les équations y′= λy.
-
TP en python : Résolution numérique d’une équation différentielle par le schéma d’Euler, étude expérimentale de l’erreur et de l’ordre de convergence. Résolution d’une équation différentielle issue d’un contexte appliqué (dynamique des populations, mécanique ou économie) et interprétation des solutions dans ce contexte.