Le semestre 5 amorce une analyse critique de nos représentations de l’espace et du temps, en abordant ces deux notions sous de multiples approches disciplinaires : philosophie, physique, neurosciences cognitives et arts. A la charnière entre XIXe et XXe siècle, on assiste à l’effondrement des conceptions mathématico-physiques classiques de l’espace (Géométries non euclidiennes) et du temps (Relativité restreinte). De leurs côtés, les philosophes, phénoménologues, psychologues, neuroscientifiques et certains artistes insistent sur le fait que l’espace et le temps tels qu’ils sont engendrés, vécus et informés par notre cerveau, notre conscience ou notre créativité artistique, constituent des domaines d’investigation tout aussi riches et complexes que l’approche physique du temps « objectif » (Temps des physiciens et temps des philosophes, Représentation du temps et de l’espace dans le cerveau). Dès lors, c’est l’articulation même entre la strate subjective de l’espace et du temps, et la strate objective qu’il s’agit de repenser radicalement (Le problème de l’espace).